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PATHOLOGIE

A

ALGODYSTROPHIE

C'est une maladie osseuse provoquant des douleurs mécaniques et une déminéralisation non homogène des os, avec des troubles trophiques (de la peau et des phanères : ongles, cheveux). L'algodystrophie résulte d'une perturbation vasomotrice elle-même liée à un dérèglement du système nerveux végétatif sympathique. Le système des artérioles et des capillaires qui se trouve dans les os se bloque en vasodilatation. Le segment de membre atteint est alors rouge et oedématié. Un spasme intervient ensuite suivi d'une vasoconstriction active. Le membre devient froid. Les poils tombent, les ongles cassent. Des rétractions des tendons et des aponévroses ne tardent pas à survenir. Une dystonie neurovégétative est souvent associée.


AMPUTATION D'ORTEILS

Amputation d'orteils


AMPUTATION DE CHOPART

Chirurgien en chef de l'Hôpital de la Charité en 1782, professeur de pathologie interne en 1789, chirurgien en chef à l'École de médecine en 1790. Il succède en 1782 à Toussaint Bordenave à la chaire de Physiologie. Lors d'un voyage à Londres, il fit la connaissance de John Hunter avec lequel il entretint une abondante correspondance. François Chopart est notamment connu pour avoir mis au point une technique d'amputation, longtemps appliquée sur les champs de bataille, consistant à sectionner le pied non pas à travers l'os, mais en suivant les articulations talo-naviculaire et calcanéo-cuboïdienne (qui ont d'ailleurs été regroupées sous la dénomination d'articulation de Chopart en hommage au chirurgien). François Chopart meurt du choléra en 1795.


AMPUTATION DE LISFRANC

L'amputation de Lisfranc (en anglais Lisfranc's amputation) consiste à obtenir une désarticulation au milieu du pied (tarso-métatarsienne).


AMPUTATION TRANS-META

Amputation de l'orteil


ARTÉRITE

Une artérite est une inflammation des parois des artères.. Ce phénomène se produit essentiellement au niveau de l'artère temporale (maladie de Horton), de l'artère rétinienne (qui irrigue l'oeil). Au niveau des membres inférieurs (artérite oblitérante des membres inférieurs ou AOMI), le mécanisme est différent : l'AOMI est le plus souvent liée à un dépôt de graisse (athérosclérose) et pas à une inflammation à proprement parler.


ARTHRODESE GENOU

Une arthrodèse est une intervention chirurgicale destinée à bloquer une articulation lésée par l'obtention d'une fusion osseuse (en général de l'extrémité des os) dans le but de corriger une déformation ou d'obtenir l'indolence. C'est souvent une opération non réversible. L'opération inverse, qui consiste à désolidariser des os fusionnés, s'appelle une désarthrodèse. Les sites d'arthrodèse les plus fréquents sont : - rachis; - cheville; - poignet; - genou; - hanche.


ARTHRODESE HANCHE

Une arthrodèse est une intervention chirurgicale destinée à bloquer une articulation lésée par l'obtention d'une fusion osseuse (en général de l'extrémité des os) dans le but de corriger une déformation ou d'obtenir l'indolence. C'est souvent une opération non réversible. L'opération inverse, qui consiste à désolidariser des os fusionnés, s'appelle une désarthrodèse. Les sites d'arthrodèse les plus fréquents sont : - rachis; - cheville; - poignet; - genou; - hanche.


ARTHRODESE TIBIO-TARSIENNE (CHEVILLE)

Une arthrodèse est une intervention chirurgicale destinée à bloquer une articulation lésée par l'obtention d'une fusion osseuse (en général de l'extrémité des os) dans le but de corriger une déformation ou d'obtenir l'indolence. C'est souvent une opération non réversible. L'opération inverse, qui consiste à désolidariser des os fusionnés, s'appelle une désarthrodèse. Les sites d'arthrodèse les plus fréquents sont : - rachis; - cheville; - poignet; - genou; - hanche.


ARTHRODÈSE

Une arthrodèse est une intervention chirurgicale destinée à bloquer une articulation lésée par l'obtention d'une fusion osseuse (en général de l'extrémité des os) dans le but de corriger une déformation ou d'obtenir l'indolence. C'est souvent une opération non réversible. L'opération inverse, qui consiste à désolidariser des os fusionnés, s'appelle une désarthrodèse. Les sites d'arthrodèse les plus fréquents sont : - rachis; - cheville; - poignet; - genou; - hanche.


ARTHROGRYPOSE

L’arthrogrypose, ce sont les raideurs articulaires présentes dès la naissance elles touchent, de façon variable, les quatre membres, et/ou un faciès particulier et et/ou des anomalies cutanées. Arthrogrypose classique (arthrogryposis multiplex congenita) chez des enfants à intelligence normale imposant des soins assidus avec une prise en charge orthopédique et le cas échéant, kinésithérapique poursuivie pendant toute la croissance.


ARTHROSE

L'arthrose est une maladie qui touche les articulations, on l'appelle aussi arthropathie chronique dégénérative. Elle est caractérisée par la douleur, mécanique et diurne et la difficulté à effectuer des mouvements articulaires. Au niveau de l'articulation, la surface du cartilage se fissure, s'effrite et finit par disparaître. Ensuite, des excroissances osseuses se forment et nuisent aux mouvements. L'arthrose traduit une dégénérescence du cartilage des articulations sans infection ni inflammation particulière. Cette dégénérescence conduit à une destruction plus ou moins rapide du cartilage qui enrobe l'extrémité des os. Anatomiquement, cette destruction s'accompagne d'une prolifération osseuse sous le cartilage.


C

CHARCOT MARIE TOOTH

Les maladies de Charcot-Marie-Tooth, ou CMT, regroupent un ensemble de maladies neurologiques génétiques parmi les plus fréquentes. Ces maladies génétiques rares concernent environ 1 naissance sur 2 500 en France. Les CMT ne doivent pas être confondues avec la maladie de Charcot ou sclérose latérale amyotrophique qui est beaucoup plus grave. Décrite par trois médecins en 1886, la CMT est une neuropathie héréditaire sensitivo-motrice qui n’affecte pas l’espérance de vie et n’entraîne pas de retard mental. Elle touche indifféremment l’homme ou la femme. Schématiquement, la CMT est liée à l’atteinte des nerfs périphériques, reliant la moelle épinière aux muscles, ce qui perturbe la conduction de l’influx nerveux. Elle entraîne des troubles de la marche et une déformation fréquente des pieds. Cette maladie peut se déclarer dès l'enfance, mais également se développer assez tard, à l’âge adulte. En général, la CMT évolue lentement mais elle peut aussi progresser par poussées.


D

DIABÉTIQUE

Le diabète est une maladie chronique incurable causée par une carence ou un défaut d'utilisation de l'insuline entraînant un excès de sucre dans le sang. Produite par le pancréas, l’insuline est une hormone qui permet au glucose (sucre) contenu dans les aliments d'être utilisé par les cellules du corps humain. Les cellules disposent de toute cette énergie dont elles ont besoin pour fonctionner. Si l'insuline est insuffisante ou si elle ne remplit pas son rôle adéquatement, comme c'est le cas dans le diabète, le glucose (sucre) ne peut pas servir de carburant aux cellules. Il s'accumule alors dans le sang et est ensuite déversé dans l'urine. À la longue, l’hyperglycémie provoquée par la présence excessive de glucose dans le sang entraîne certaines complications, notamment au niveau des yeux, des reins, des nerfs, du cœur et des vaisseaux sanguins.


DIPLÉGIE

La diplégie spastique, également appelée maladie (ou syndrome) de Little, est une forme de paralysie cérébrale infantile caractérisée par une importante spasticité des membres inférieurs chez le jeune enfant. Les muscles atteints sont généralement ceux des jambes, des hanches et du pelvis.


DIPLÉGIE SPASTIQUE

La diplégie spastique, également appelée maladie (ou syndrome) de Little, est une forme de paralysie cérébrale infantile caractérisée par une importante spasticité des membres inférieurs chez le jeune enfant. Les muscles atteints sont généralement ceux des jambes, des hanches et du pelvis.


DYSTROPHIE MYOLOGIQUE DE STEINERT

La dystrophie myotonique de Steinert ou maladie de Steinert est une maladie génétique autosomique dominante, à pénétrance incomplète et marquée par l'anticipation, qui affecte plusieurs organes : le squelette, les muscles lisses, l'œil, le cœur, le système endocrinien et le système nerveux central.


E

ECTRODACYLIE

L'ectrodactylie (ou « aplasie digitale » ou « adactylie ») est une maladie génétique rare qui se signale par une absence d'un ou plusieurs doigts de pieds et/ou de doigts de la main, formant pour la main une pince, dite « pince de crabe », ou « pince de homard ». L'ectrodactylie est une maladie à transmission autosomique dominante : la malformation a une cause intrinsèque, génétique et dominante. Elle est parfois associée à une syndactylie, c'est-à-dire une soudure des doigts entre eux. Il existe plusieurs formes de la maladie, en association avec d'autres maladies.


ENCÉPHALOPATHIE

Une encéphalopathie est une maladie de l'encéphale. Le mot a été formé par Louis Tanquerel des Planches au XIXe siècle à partir des racines grecques enkephalos (« cerveau ») et pathos (« ce qu'on éprouve, souffrance »). Il désigne toute affection encéphalique d'origine toxique dégénérative ou métabolique, par exemple l'encéphalopathie hépatique ou encore les encéphalopathies spongiformes à prions telles que la maladie de la vache folle ou la CWD.


EPINE CALCANEENNE

Les douleurs siègent à la plante du pied, vers le talon. Typiquement, on a mal le matin en se levant et les premiers pas sont difficiles. Puis les choses s'arrangent après un temps de dérouillage. En fin de journée, on sent la fatigue et une lourdeur dans le pied. On se repose devant la télé, et de nouveau on a très mal quand on se lève. La nuit amène un soulagement, mais pas toujours.épine calcanéenne Tout cela est lié à la mise en tension de l'aponévrose plantaire, une toile résistante qui "fait la corde" de la voûte plantaire et l'empêche de s'affaisser (en vert sur la radio). Vers l'avant, l'aponévrose a des attaches étalées vers les orteils. En arrière au contraire, elle s'attache sur un point très précis du calcaneum, et c'est lui qui est douloureux. La traction sur cette attache peut entrainer sa calcification, qui prend à la radio l'aspect d'une épine (d'où le nom). Mais ce n'est pas cette calcification qui fait mal, c'est la tension sur l'aponévrose. Il n'y a donc aucune raison d'opérer l'épine. Par contre, il faut soulager la tension, ce que le patient fait spontanément en marchant sur le bord externe du pied. Le traitement de fond repose donc sur une semelle, qui soutient la voûte et replace le pied en bonne position. D'autant qu'on constate fréquemment un affaissement de la voûte, dans un contexte de variation hormonale (grossesse, ménopause) ou de prise de poids.


H

HEMIPARESIE

Il s'agit d'un handicap moteur souvent dû à un Accident Vasculaire Cérébral lors de la grossesse ou durant l'enfance, entrainant la paralysie partielle d'un hémicorps et plus ou moins accentué sur certains membres (bras en retrait, jambe boutante). L'hémiparésie peut être associée à des troubles de l'apprentissage, visuels, du langage, à de l’Épilepsie, chaque personne est atteinte différemment. L'hémiparésie atteint environ 1 enfant sur 1 000. Une hémiparésie est un terme médical utilisé pour désigner une parésie du côté droit ou gauche du corps, le plus souvent dans le contexte d'une affection neurologique. À la différence de l'hémiplégie, la paralysie n'est pas totale et le patient peut donc mobiliser son hémicorps mais avec une force musculaire inférieure à la normale.


HEMIPLEGIE

Une hémiplégie est une paralysie d'une ou plusieurs parties du corps d'un seul côté (touchant un hémicorps). Elle peut être totale, et dans ce cas, le membre supérieur, le membre inférieur, le tronc et la moitié de la face sont touchés.


I

INEGALITE DE LONGUEUR DU MEMBRE INFERIEUR

INEGALITE DE LONGUEUR DU MEMBRE INFERIEUR


IMC

L'IMC est votre poids divisé par votre taille au carré pour évaluer votre corpulence.


L

LYMPHOEDEME

Un lymphœdème est un gonflement d'une partie plus ou moins importante du corps suite à une accumulation de liquide lymphatique dans les tissus conjonctifs. Il apparait lorsque les vaisseaux lymphatiques n'existent pas ou que les lymphangions qui le constituent sont dégradés on non-fonctionnels. On parle alors de lymphœdème primaire. Le lymphœdème peut aussi se produire lorsque les vaisseaux lymphatiques sont endommagés, obstrués ou lorsque les nodules lymphatiques ont été enlevés. On parle alors de « lymphœdème secondaire », relié à un dommage ou à un traumatisme causé par un accident, une chirurgie (par exemple suite à un curage axillaire), une infection grave ou une radiothérapie.


M

MALADIE DE MARFAN

Le syndrome de Marfan, ou maladie de Marfan, est une maladie génétique, à transmission autosomique dominante, du tissu conjonctif. Elle atteint l'ensemble des organes du corps humain, avec des degrés très variables dans ses manifestations cliniques. Les organes les plus touchés sont : l'œil, le squelette et le système cardio-vasculaire.


MALADIE DE PAGET

C'est une maladie chronique associant des anomalies de l'architecture de l'os et une fibrose de la moelle. La maladie de Paget réalise une dystrophie osseuse condensante. Les hommes sont plus souvent atteints et surtout après 50 ans. La fréquence en Europe est de 3 à 4% de la population de plus de 50 ans.


MALADIE DE RECKLINGHAUSEN

La maladie de Recklinghausen également appelée neurofibromatose est une maladie héréditaire qui est due à la présence de petites tumeurs ou de petits kystes sur la peau et dans le système nerveux. Cette maladie entre dans le cadre des facomatoses ou des neuroectodermoses. Elle porte également d'autres noms : neurofibromatose de von Recklinghausen, neurogliomatose, polyfibromatose neurocutanée pigmentaire.


MALADIE DE STEINERT

La maladie de Steinert, appelée aussi « myotonie atrophique », est une maladie héréditaire. Elle provoque une dégénérescence musculaire progressive, d'où l'appartenance de la pathologie à la famille des maladies de type dystrophie musculaire. La gravité de la maladie est variable allant d'une gêne minime au handicap lourd, et peut se déclarer chez les nouveau-nés comme chez les adultes. La maladie de Steinert touche l'ensemble des muscles du corps dont ceux de l'appareil respiratoire, l'appareil cardio-vasculaire, les yeux, le système nerveux, les viscères, les artères et l'appareil endocrinien, responsable de la sécrétion d'hormones. Les symptômes seront donc très variés en fonction de la prédominance des atteintes.


MAUX PERFORANTS

Le mal perforant est une lésion dermatologique, le plus fréquemment au niveau du pied, dont l'origine est un trouble neurologique. Le mal perforant le plus connu est le mal perforant plantaire qui est majoritairement vu chez le diabétique, essentiellement au niveau de la partie antérieure située sous le pied. L'évolution du diabète entraine parmi ses complications, une neuropathie périphérique, avec perte de la sensation de douleur.


MÉTATARSUS VARUS

Les pieds qui "tournent en dedans" à la naissance inquiètent souvent les parents. En réalité, cette position due à la compression dans l'utérus, est totalement réductible à la différence du pied bot. Il n'y a pas de déformation osseuse. Il suffit de stimuler le bord externe du pied avec une brosse à dents pour le voir se redresser, les orteils en éventail. Des petites manipulations par un kinésithérapeute habitué à ces techniques, des attelles en "micropore®" mises en place par le pédiatre ou le kinésithérapeute permettent de redresser le pied pendant quelques jours.


MYOPATHIE

Les myopathies sont un sous-groupe de la famille des maladies neuro-musculaires se traduisant par une dégénérescence du tissu musculaire. Une myopathie est une atteinte directe d'un des constituants du muscle. La plus commune des myopathies est la Dystrophie musculaire facio-scapulo-humérale La plus connue, la myopathie de Duchenne de Boulogne, est une maladie génétique causée par une mutation du gène de la dystrophine, aboutissant à la synthèse d'une protéine tronquée.


N

NANISME

Le nanisme est un ralentissement de la croissance biologique d'un être vivant (plante, animal, humain), en raison d'une condition héréditaire ou accidentelle (maladie, carence, environnement). Les sujets du nanisme sont généralement désignés comme « nains », à l'exemple des personnes naines, des plantes naines, des animaux nains — ou bien d'après l'ancienne désignation, impropre 1, comme « pygmées ».


NEUROPATHIE

En neurosciences, une neuropathie ou neuropathie périphérique est un terme médical caractérisant, au sens large, l’ensemble des affections du système nerveux périphérique, c'est-à-dire des nerfs moteurs et sensitifs et des membres, ainsi que des nerfs du système nerveux autonome qui commandent les organes. Le système nerveux périphérique peut être opposé au système nerveux central qui comprend, en particulier, le cerveau, la moelle épinière et le cervelet. Les neuropathies périphériques comprennent les mononévrites, les multinévrites, les polynévrites, les polyradiculonévrites chroniques et les maladies de Charcot-Marie-Tooth.


NEUROPATHIE DIABETIQUE

La neuropathie diabétique est une forme de complication du diabète. C'est une maladie très fréquente chez les personnes souffrant d'un diabète évoluant depuis de nombreuses années et sa survenue est d'autant plus précoce que le diabète est mal équilibré. Elle est causée par les effets délétères de l'hyperglycémie chronique entraînant la destruction de la myéline qui entoure les nerfs et a un rôle majeur dans la conduction de l'influx nerveux. En effet, une trop grande quantité de sucre dans le sang finit par altérer, voire empêcher les conductions nerveuses. La neuropathie peut toucher un (mononeuropathie) ou plusieurs nerfs (polynévrite), préférentiellement ceux à destination des membres inférieurs. Elle atteint également des organes dits végétatifs comme l'appareil digestif ou génito-urinaire. Enfin, la neuropathie diabétique a un rôle prépondérant dans la survenue d'une autre complication du diabète, le pied diabétique.


O

OEDEME

Un œdème correspond au gonflement d'un organe ou d'un tissu dû à une accumulation ou un excès intratissulaire de liquides dans le milieu interstitiel. L'œdème peut être dû à de nombreuses causes primitives. Le mot œdème se prononce traditionnellement [edεm](é), mais la prononciation [ødεm](eu) est fréquente. Les prononciations [edεm] et [ødεm] sont décrites.


OSTEITE

L'ostéite est une maladie de l'os. C'est une affection inflammatoire du tissu osseux lorsqu'il est infecté par une ou plusieurs bactéries mais qui ne concerne pas l'articulation.


OSTEOMYELITE

L’ostéomyélite hématogène est une infection osseuse due à un germe qui atteint l'os par voie hématogène. Elle siège préférentiellement au niveau des métaphyses des os longs. Fémur découvert dans un cimetière ancien du Pérou (Vallée de Chicama) présentant des traces d'ostéomyélite Os dégradés par ostéomyélite (à partir de spécimens anciens ou issus des cadavres ou amputations induits par à la guerre civile américaine) Source : Archives médicales militaires des États-Unis Elle doit être distinguée des autres atteintes osseuses par inoculation directe ou par contiguïté.


P

PARALYSIE CÉRÉBRALE

La paralysie cérébrale est un terme général désignant des « troubles permanents du développement du mouvement et de la posture, responsables de limitations d'activité, causés par des atteintes non progressives survenus lors du développement du cerveau chez le fœtus ou le nourrisson, au niveau du motoneurone supérieur. Les troubles moteurs de la paralysie cérébrale sont souvent accompagnés de troubles sensoriels, perceptifs, cognitifs, de la communication et du comportement, d'une épilepsie et de problèmes musculo-squelettiques secondaires. »


PARALYSIE DU SCIATIQUE POPLITÉ EXTERNE

Le nerf sciatique on l'appelle aussi le nerf ischiatique) est le plus gros nerf du corps humain (environ 1,5 cm de diamètre), mais aussi le plus long et assure la motricité et la sensibilité de tout le membre inférieur (hanche, cuisse, jambe et pied). Il se forme par la réunion de racines nerveuses issues de la moelle épinière, au niveau L4 (4e vertèbre lombaire) à S3 (3e vertèbre sacrée) au niveau du plexus sacré. Traversant le bassin par une ouverture osseuse : la grande échancrure, il passe sous les muscles des fesses, puis entre la tubérosité de l'ischion et le grand trochanter du fémur et longe la cuisse sur sa face postérieure


PARAPARESIE SPASTIQUE

Le terme paraparésie désigne la paralysie légère de la moitié inférieure du corps.


PARAPLÉGIE

La paraplégie est la paralysie plus ou moins complète des deux membres inférieurs et de la partie basse du tronc, portant sur tout le territoire situé plus bas que la lésion de la moelle épinière qui la provoque.


PIED BOT VARUS ÉQUIN

Le pied bot varus équin est une déformation grave du pied. L'équinisme et le varus qui associent une coudure à concavité interne de l'axe longitudinal du pied, une adduction et une supination, touchent le pied segment par segment : arrière-pied et avant-pied. Un déséquilibre des muscles du pied est associé : hypertonie avec souvent déjà rétraction du tendon d'Achille et du jambier postérieur. L'enfant marche sur ses orteils et sur le rebord extérieur du pied. Cette déformation est due dans 90% des cas à une malposition intra-utérine du foetus. Le pied a été coincé entre les fesses du foetus et la paroi utérine dans une attitude anormale d'extension et s'est mal développé. Une origine génétique est parfois supposée. Le pied bot se voit également dans les myéloméningocèles, l'arthrogrypose (maladie du collagène).


PIEDS CREUX

Les pieds creux sont l'exact contraire des pieds plats : la voûte plantaire est, ici, trop prononcée. Résultat : le coup de pied est fort, un hyper-appui sur le bord extérieur du pied se crée, les orteils peuvent se transformer en "griffes"... Ce type de déformation s'observe plutôt chez le grand enfant, l'adolescent ou l'adulte. Elle peut revêtir plusieurs formes, avec une conséquence commune à tous les types de pieds creux : c'est douloureux. Souvent, des durillons se forment aux endroits qui frottent. On trouve difficilement des chaussures confortables à cause d'un coup de pied fort.


PIEDS CREUX VARUS ÉQUIN

Le pied creux est communément caractérisé par l’accentuation de la voûte plantaire, correspondant à l’augmentation de hauteur des arches longitudinales du pied. Il s’y ajoute fréquemment d’autres anomalies morphostatiques telles que des griffes des orteils, une désaxation de l’arrière-pied et une torsion hélicoïdale du pied qui s’intègre dans un trouble de torsion du membre inférieur.


PIED PLAT

Le pied plat (lat. pes planus) est une condition physique chez l'être humain caractérisée par un effondrement de la voûte plantaire et dans laquelle la semelle du pied est en contact avec le sol de façon complète ou quasi complète. Il s'agit d'une difformité de l’arrière-pied centrée sur l’articulation sous-talienne (ex. sous-astragalienne). Elle est également désignée par d’autres termes tels que pied valgus ou en pronation. Normal chez le jeune enfant, le pied plat serait, selon certains, à cet âge, dû à une déficience musculaire du pied qui ne permettrait pas à la voûte plantaire de se développer.


PIEDS PLATS VALGUS

Il s’agit d’un pied dont la plante repose presque entièrement au sol, le talon regardant vers l’extérieur. La voûte plantaire est étalée, affaissée.


PIEDS RHUMATOÏDES

La polyarthrite rhumatoïde est une maladie inflammatoire chronique qui touche 0.5% de la population française et 4 fois plus souvent les femmes que les hommes. On la nomme polyarthrite car elle affecte plusieurs articulations. Avant de toucher les "grosses articulations", la maladie affecte d’abord les mains et les pieds. L’atteinte du pied dans la polyarthrite est en effet très fréquente : elle concerne 70 à 90 % des patients au cours de l’évolution de la maladie. Douloureuse et très invalidante, la polyarthrite déforme le pied, ce qui rend le chaussage difficile et handicape la marche.


POLYHANDICAP

Le polyhandicap est un handicap grave à expressions multiples, dans lequel une déficience mentale sévère et une déficience motrice sont associées à la même cause, entraînant une restriction extrême de l'autonomie.


POLYARTHRITE RHUMATOIDE

La polyarthrite rhumatoïde (PR) est la cause la plus fréquente des polyarthrites chroniques. C'est une maladie dégénérative inflammatoire chronique, elle est caractérisée par une atteinte articulaire souvent bilatérale et symétrique, évoluant par poussées vers la déformation et la destruction des articulations atteintes. Le diagnostic peut en être malaisé au début de son évolution, en raison de l'absence de signe clinique spécifique, du caractère inconstant des signes biologiques, et du retard d'apparition des érosions articulaires radiologiques.


PROTHÈSE DE GENOU

Encore mal connue, la prothèse du genou, à la suite d’une longue évolution capricieuse, atteint l’âge adulte ; et il semble bien qu’on puisse maintenant lui faire autant confiance - si ce n’est plus - qu’à sa soeur aînée, la prothèse de hanche. La prothèse du genou n’est pas une charnière qui prendrait la place de l’articulation. Elle cherche à remplacer uniquement le cartilage, là où il est usé (c’est l’arthrose ), tout en conservant le mieux possible l’anatomie du genou, et en particulier ses ligaments : c’est pourquoi il n’y a pas une seule, mais plusieurs prothèses qui s’adaptent aux différentes lésions rencontrées au niveau du genou.


PSYCHOSE INFANTILE

La psychose infantile est une série de troubles de l'organisation de la personnalité et de la relation de l'enfant avec lui-même, avec l'autre et avec son monde extérieur. Il existe plusieurs caractéristiques communes entre les psychoses : altération globale des capacités de communication ; troubles relationnels ; comportement inadapté à la réalité (retrait, replis, manque d'intérêt) ; fonctionnement cognitif souvent altéré (10 % à 30 % dans l'autisme) ; touche plus les garçons que les filles. Cette dénomination a été abandonnée dans la classification internationale de l'OMS (CIM-10) au profit de la notion de Trouble envahissant du développement, qui regroupe l'autisme, le syndrome d'Asperger, et d'autres troubles apparentés.


PROTHÈSE TOTALE DE HANCHE

Une prothèse totale de hanche (PTH) est un dispositif articulaire interne qui vise à remplacer l'articulation de la hanche et lui permettre un fonctionnement quasi normal, en tout cas permettant la marche. Une PTH dite de « première intention » est une prothèse posée sur une hanche en principe « vierge », par opposition à la « reprise de PTH » ou même la « PTH de reprise » d'une hanche déjà opérée, voire déjà infectée.


S

SCLÉROSE EN PLAQUES

La sclérose en plaques (SEP) est une maladie neurologique auto-immune chronique du système nerveux central. Ses manifestations cliniques sont liées à une démyélinisation des fibres nerveuses du cerveau, de la moelle épinière et du nerf optique. Les causes restent inconnues. Des théories évoquent des facteurs génétiques et environnementaux comme les infections. Le vaccin contre l'hépatite B n'a aucune responsabilité démontrée dans l'apparition de SEP. Sa prévalence montre d'importantes disparités géographiques, les estimations variant selon les zones entre moins de 20 et 100 pour 100 000 habitants. Elle a été décrite pour la première fois en 1868 par Jean-Martin Charcot.


SÉQUELLES DE MÉNINGITE

Une méningite est une inflammation des méninges, la membrane enveloppant le cerveau et la moelle épinière, le plus souvent d'origine infectieuse. Parfois, les méningites sont associées à des signes d'encéphalites, car elles peuvent s'associer à des signes inflammatoires des méninges. On parle alors de méningo-encéphalites. Les encéphalites sont des affections cérébrales de caractère inflammatoire1 impliquant des signes neurologiques de souffrance cérébrale. Il existe deux formes très différentes de méningites d'origine infectieuse : les méningites virales sont les plus fréquentes et sont bénignes ; les méningites bactériennes, plus rares, sont graves et doivent être prises en charge en urgence. Face aux symptômes de la méningite (forts maux de tête, raideur de la nuque, difficulté à supporter la lumière, etc.), le corps médical pratique en urgence les examens permettant de déterminer de quel type de méningite il s'agit. En cas de méningite bactérienne, un traitement de l'entourage du malade avec un antibiotique approprié s'impose d'urgence.


SEQUELLES HERNIE DISCALE

Entre chacune des 24 vertèbres de votre colonne vertébrale se trouve un disque intervertébral. Les disques permettent le mouvement de la colonne vertébrale, absorbent les impacts et s’assurent que les nerfs périphériques ont assez d’espace pour émerger de la colonne. Le disque est constitué d’un noyau interne d’apparence gélatineuse entouré par un anneau fibreux. Dans son état normal, le disque ne déborde ni vers l'avant, ni vers l'arrière, ni vers les côtés. Lorsqu’un disque subit une blessure, il y a perte de mobilité, diminution du mouvement vertébral et augmentation de risques futurs. Si les pressions sur le disque sont trop élevées ou si le dos est constamment sollicité par des mouvements répétitifs, une hernie discale peut survenir. Le disque s’affaiblit, se fendille, une partie du noyau gélatineux se déloge et traverse l’anneau fibreux. La hernie discale se produit lorsque le noyau gélatineux traverse complètement les fibres de l’anneau. Le disque perd alors sa fonction d’absorption des chocs et vos mouvements deviennent très douloureux.


SEQUELLES NEURO-ORTHOPEDIQUES

SEQUELLES NEURO-ORTHOPEDIQUES


SEQUELLES NEUROLOGIQUES

SEQUELLES NEUROLOGIQUES


SEQUELLES TRAUMATIQUES

SEQUELLES TRAUMATIQUES


SÉQUELLES DE POLIOMYÉLITE

La poliomyélite (du grec polios (πολίός) « gris », -myelos (µυελός) « moelle » et -ite « inflammation »)1, également appelée maladie de Heine-Medin, paralysie spinale infantile ou simplement polio, est une maladie infectieuse aiguë et contagieuse spécifiquement humaine causée par un virus à ARN du genre Entérovirus, le poliovirus sauvage (PVS)2, dont il existe trois types : PV1, PV2 et PV3. L'infection à poliovirus, transmise par voie digestive (oro-fécale), est inapparente chez 90 à 95 % des sujets et se traduit dans le reste des cas par des symptômes le plus souvent bénins et non spécifiques (pharyngite, syndrome grippal, vomissements)3,4. L'infection du système nerveux central, la plus sérieuse, complique environ un cas sur cent. Elle entraîne une méningite et s'accompagne, dans la moitié des cas, d'une lésion des motoneurones de la corne antérieure de la moelle épinière qui définit la poliomyélite proprement dite ou poliomyélite antérieure aiguë. Il en résulte une paralysie flasque asymétrique intéressant le plus souvent les membres inférieurs.


L

LE SYNDROME DE DI GEORGE

Le syndrome de Di George (Syndrome velocardiofacial) associe une dysmorphie faciale plus ou moins marquée, une cardiopathie (atteinte des gros vaisseaux du cœur), une endocrinopathie avec hypoparathyroïdie et hypocalcémie, et pour certains patients un déficit immunitaire causé par une hypoplasie du thymus causant une baisse plus ou moins profonde des lymphocytes T (pouvant aller à l’extrême vers un DICS).


S

SYNDROME DE GUILLAIN-BARRÉ

Le syndrome de Guillain-Barré (SGB) ou syndrome de Guillain-Barré-Strohl est une maladie auto-immune inflammatoire du système nerveux périphérique. Il s'agit aussi de l'une des maladies neuromusculaires les plus fréquentes. Elle comporte plusieurs formes cliniques distinguées par les tests électrophysiologiques. La forme habituelle est myélinique (c'est-à-dire par atteinte initiale de la myéline) et guérit le plus souvent en quelques semaines sans séquelles. La forme axonale (c'est-à-dire par lésion de l'axone) est plus rare mais aussi plus sévère et peut laisser des séquelles à long terme.


SYNDROME DE LA QUEUE DE CHEVAL

Le syndrome de la queue de cheval est une entité anatomique et clinique, traduisant une atteinte neurologique pluriradiculaire du périnée et des membres inférieurs sans atteinte médullaire. Ce syndrome n'existe que pour des lésions se développant au niveau des dernières racines rachidiennes de L2 à L5 et les racines sacrées. Les lésions situées au-dessus, en regard de la vertèbre L1 se traduisent par un syndrome du cône terminal.


SYNDROME DE LITTLE

La maladie ou syndrome de Little, appelée aussi « diplégie spastique » ou « diplégie crurale » est une pathologie neurologique infantile. Elle est initialement due à une atteinte de l'encéphale et fait partie des maladies appelées encéphalopathies infantiles : les enfants atteints par ce genre de pathologies sont appelés infirmes moteurs cérébraux ou IMC. Le syndrome de Little se manifeste chez ces enfants dès leurs premiers mois de vie, souvent nés de manière prématurée ou dans les suites de complications lors de l'accouchement, comme une insuffisance d'apport sanguin pour le bébé ou asphyxie. La maladie de Little se caractérise par une paralysie plus ou moins importante des membres inférieurs, parfois atteignant aussi les membres supérieurs, constante dans le temps, ne s'améliorant pas, mais n'empirant pas non plus.


SYNDROME DE PRADER-WILLI

Le syndrome de Prader-Willi est un syndrome caractérisé à la naissance par une hypotonie sévère avec des difficultés alimentaires suivis par une hyperphagie responsable du développement d’une obésité morbide. Tous les malades ont un comportement particulier avec des difficultés d’apprentissage. L’hypogonadisme touche les deux sexes et la taille est réduite.


SYNDROME DE RETT

Le syndrome de Rett est une maladie génétique neurologique atteignant les filles et apparaissant après 6 et 18 mois de développement normal chez la petite fille. Le signe le plus distinctif du syndrome de Rett est entre autres la disparition des mouvements coordonnées de la main qui sont remplacés par des mouvements répétitifs stéréotypés.


SYNDROME DE WEST

e syndrome de West, aussi connu sous le nom de spasmes infantiles, est une forme rare d'épilepsie du nourrisson. Nommé d'après le médecin anglais William James West (1793-1848), qui le premier en a fait la description dans un article publié dans la revue The Lancet en 1841. D'autres termes sont utilisés pour le décrire : « épilepsie en flexion généralisée », « encéphalite myoclonique infantile avec hypsarythmie », « tic de salaam » ("paix" en arabe, utilisé pour dire "bonjour") ou « spasme infantile ». Le syndrome est relié à l'âge, commençant entre le troisième et le douzième mois de vie, plus généralement le cinquième mois. Plusieurs causes sont connues (polyétiologie). Le syndrome est souvent causé par un mauvais fonctionnement du cerveau dont les origines peuvent être prénatales, périnatales (pendant l'accouchement) ou postnatales.


SYNDROME NEUROLOGIQUE

SYNDROME NEUROLOGIQUE


SYNDROME POLYMALFORMATIF

SYNDROME POLYMALFORMATIF


T

TÉTRAPARÉSIE

La tétraparésie (ou quadriparésie) est une atteinte des quatre membres par une diminution des possibilités de contraction des muscles. Elle est due à des perturbations neurologiques survenant au niveau de la moelle épinière, de localisation cervicale. On distingue différentes tétraplégies, la quadriparésie aiguë et la quadriparésie chronique ou subaiguë. L'examen médical consiste en : un scanner du cerveau est nécessaire en présence d'un coma ; une IRM de la région cervicale de la moelle épinière ainsi qu’un électrodiagnostic préciseront le diagnostic ; un électromyogramme permet l'évaluation de la quadriparésie chronique.


TÉTRAPLÉGIE

La tétraplégie est une paralysie des quatre membres causée généralement par une lésion de la moelle épinière. Elle est presque toujours accompagnée de troubles vésico-sphinctériens. La tétraplégie ne nécessite pas une section de la moelle épinière, une blessure suffit et est fréquente avec une personne qui souffre d'arthrose cervicale, lors d'un accident. La motricité des membres supérieurs étant contrôlée par les niveaux C5 à T1 (5e racines nerveuses cervicale à la 1re racine nerveuse thoracique), une tétraplégie est habituellement causée par une lésion située au-dessus de la 1re vertèbre thoracique, donc une lésion cervicale. Une tétraplégie peut être complète ou incomplète : complète : absence totale de sensibilité et de motricité en dessous de la lésion, incomplète : persistance d'une sensibilité ou d'une motricité volontaire en dessous de la lésion, en particulier dans le secteur périnéal.


TRAUMATISME CRÂNIEN

La notion de traumatisme crânien, ou traumatisme cranio-cérébral (TCC), couvre les traumatismes du neurocrâne (partie haute du crâne contenant le cerveau) et du cerveau. Les manifestations cliniques dépendent de l'importance de l'impact et des facteurs associés (âge, pathologies préexistantes autres, traumatismes associés). Par la situation anatomique de la tête, le traumatisme crânien est souvent associé à des traumatismes du rachis cervical (entorses, luxations, fractures), du visage (contusions, plaies, fractures maxillo-faciales) et oculaires. Les séquelles immédiates et à distance des traumatismes cranio-cérébraux sont souvent la conséquence des lésions engendrées sur le système nerveux central (cerveau et moelle épinière cervicale). Elles grèvent l'avenir des victimes et de leurs familles et leur coût social et financier est élevé. Sur le plan clinique il existe trois catégories principales de traumatismes crâniens : légers (sans perte de connaissance ni fracture du crâne), moyens (avec une perte de connaissance initiale excédant quelques minutes ou avec fractures du crâne) et graves (avec coma d'emblée — sans ou avec fractures du crâne associées).


TRIPLÉGIE

La triplégie est la paralysie de trois membres du corps (c'est une hémiplégie associée à la paralysie d'un membre situé sur le côté opposé du corps).


TRISOMIE 21

La trisomie 21 (parfois syndrome de Down ou mongolisme), est une anomalie chromosomique congénitale provoquée par la présence d'un chromosome surnuméraire pour la 21e paire. Ses signes cliniques sont très nets, un retard cognitif est observé, associé à des modifications morphologiques particulières. C'est l'une des maladies génétiques les plus communes, avec une prévalence de 9,2 pour 10 000 naissances vivantes, aux États-Unis. L’incidence est d'environ 1 pour 800 naissances, toutes grossesses confondues et varie en fonction de l'âge de la mère : environ 1/1 500 à 20 ans, 1/900 à 30 ans et 1/100 à 40 ans.


TRISOMIE 7

TRISOMIE 7